Sophie Bonnaure - artiste peintre 

Sophie Bonnaure                                                                                         

Née le 16 juin 1963 à Nîmes (Gard)

Peint à Montrouge, près de Paris                                                                                         

Est-ce dû à sa naissance dans le Midi ? Sophie Bonnaure aime que ses tableaux transmettent l’intensité et la lumière.

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Autodidacte, la pratique régulière de la peinture entre dans sa vie en 2017.

Un an plus tard, elle réalise à Paris sa première exposition personnelle.

Depuis, elle expose régulièrement seule, ou avec d’autres artistes.

 

En 2017, les conditions sont favorables : elle vient d’être accompagnée, trois années durant, par une art thérapeute avec laquelle elle a abordé essentiellement la couleur ; un travail à son compte lui laisse du temps ; et elle vit dans une maison avec espace et baies vitrées. De plus, grâce à la pratique de la danse non chorégraphiée, le mouvement et le souffle deviennent des éléments importants pour Sophie Bonnaure.

 

Pour elle, tout commence probablement à Rome, un matin de 1990, dans l’église Saint-Louis des Français, devant la lumière du Caravage et sa vocation de Saint-Matthieu. Sophie Bonnaure est alors saisie, happée, attrapée. Mais c’est longtemps après, lors d’un voyage au Japon, en 2017, qu’elle signe un pacte avec la peinture. 

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Pour ce voyage, elle n’a pris ni téléphone, ni appareil photo. Pendant deux semaines, dans ce pays où elle se sent chez elle, elle laisse ses habitudes au repos. Elle autorise son esprit à divaguer ; elle sent, ressent, observe, voit, regarde, engramme. À son retour, elle retrouve cet état d’être lorsqu’elle peint. Le processus créatif ne la quitte plus.

 

Le mode d’apprentissage préféré de Sophie Bonnaure est l’observation assidue des grands maîtres, comme des artistes contemporains.

Elle est nourrie des œuvres de Brueghel l’ancien, Claude Monet, Vincent Van Gogh, Zao Wou-Ki, Hans Hartung, Joan Miro, Jean Fautrier et bien d’autres, car l’éclectisme est pour elle une richesse.  Le travail de peintres asiatiques comme Chen Jiang Hong ou Tamihito Yoshikawa la touche pour la manière dont la nature émerge de leur art.

 

Elle se sent proche de ces mots d’artistes :

« Je préfère vivre en couleurs » - David Hockney 

« L’art me semble être surtout un état d’âme » - Marc Chagall 

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » - Amedeo Modigliani 

 

Dans son parcours professionnel en dehors de l’art, Sophie Bonnaure a d’abord été journaliste dans l’audiovisuel, puis elle s’est tournée vers le mécénat, la solidarité et l’accompagnement professionnel.

Aujourd’hui, la peinture a pris toute la place. Transmettre l’énergie par la couleur, la lumière et le mouvement, c’est désormais de cette la manière que Sophie Bonnaure veut être utile au monde.